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"Ce que j'ai aimé, que je l'aie gardé ou pas, je l'aimerai toujours" [André Breton] . "Je suis au fond de ce que je parais en surface: douce, timide et rêveuse. Même quand la vie se fait cruelle"____ [Erik Orsenna. La grammaire est une chanson douce]
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Il nous restera ça. Le 2è livre de Virginie Grimaldi que j’ai lu.

Et je donne 3.8⭐️. 

Je sens que j’oublierai vite son contenu. C’est coïncident que son 1er livre, ‘Tu comprendras quand tu seras plus grande’, je l’ai fini en janvier 2021, et ce 2è livre c’est janvier 2023. 

Les 1ers livres que je lis de n’importe quelles auteures françaises (il faut bien préciser ce fait): Marie Vareille, Virginie Grimaldi, Melisa Da Costa, et Valérie Perrin, sont toujours ceux qui m’impressionnent le plus ! (En plus, ‘Tu comprendras quand tu seras plus grande’ est parmi mes articles les plus lus et les plus trouvés sur l’Internet.) 

J’ai pu tester cette théorie avec deux auteures: Marie Vareille et Virginie Grimaldi. Il y a peut-être plusieurs raisons: le 1er livre d’eux que j’ai choisi à lire est aussi le plus connu, le plus remarquable; et j’ai une forte connexion avec les personnages. 

Pour ‘Il nous restera ça’, j’ai écouté l’audiobook en même temps mais c’est pas gagnant comme ‘La vie rêvée des chaussettes orphelines’ ou d’autres livres en anglais. Maintenant quand je repense à ce livre, ça ne me reste pas grande chose. C’est vraiment prévisible, et ‘la vie en rose’ - tout se passe tellement bien: l’amitié entre les 3 personnes, la relation entre Théo et sa copine, la dernière conversation d’Iris et son ex. C’est un livre feel good, oui je le sais, mais quand même… A 80% de l’histoire, je sens que je n’ai plus besoin d’arriver jusqu’à la fin. 

Pourtant, j’apprécie la lecture de ce bouquin. Pas mal de temps je suis touchée par des petites phrases tellement que j’ai presque pleuré. Le style de Virginie Grimaldi je peux toujours reconnaître: “agréable, amusant, suffisamment familier mais aussi profond si nécessaire, et les petits chapitres facilement à suivre.”. 


Les ‘Drôle’: 

‘Il avait une tête qui invitait plus à la fuite qu’à la confiance’ 

Ce soir, en rentrant du boulot après une journée bien relou, je les trouve en train de pleurer en duo. 

On dirait une fontaine, je suis à deux doigts de leur jeter une pièce et de faire un vœu. J’en ai vu des gens bizarres dans ma vie, mais alors là, c’est du haut niveau. 


Les ‘un peu moi aussi’ 

Au lycée, les profs me reprochaient d’être dans la lune, ils m’appelaient le rêveur. Je rêve pas, je m’évade. La réalité est ma prison.

Le Pays basque avait sa préférence, avec ses montagnes verdoyantes, sa côte majestueuse et son fromage inégalable. 

Je n’ai jamais entendu autant de fois « c’est la vie » qu’au moment où j’étais confrontée à la mort. 

Ensemble, ils avaient pour habitude d’arpenter les rues de Paris le nez en l’air pour admirer les illuminations. (Ça me rappelle de jours festifs à Paris qui me manqueront). 

L’année à venir, je vais apprécier l’air à la surface, voir la lumière dans les ombres, rire sous les larmes, détecter le joli même quand il est bien planqué. Je me souhaite la vie et son sel. 

Je n’ai qu’à fermer les yeux, et je me retrouve ailleurs, loin des emmerdes, loin du destin. 

Tout au long de notre existence, nous rencontrons des milliers de personnes. Ce sont d’invisibles liens qui se créent entre elles et nous, et qui construisent l’être que l’on est. Certains liens sont éphémères, d’autres sont durables, tous exercent une influence sur notre existence.


La tristesste de Jeanne contre le décès de son mari :( 

Je ne me sens pas seule, je me sens sans toi. 

Depuis plusieurs semaines, elle pénétrait dans le sommeil comme dans un refuge. Lorsqu’il ne s’invitait pas naturellement, elle le convoquait à l’aide des somnifères que lui avait prescrits le médecin. C’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour faire taire son bruyant chagrin, pour le mettre entre parenthèses et reprendre son souffle pour affronter la prochaine déferlante de réalité. 

Pour vivre, Jeanne avait de l’oxygène, du sang et une petite sœur. 


Et j’aime bien la structure de ces phrases (je continue à apprendre le français en tout cas) 

Je n’ai pas mis le nez dehors, comme tous les samedis depuis que je vis ici. Hormis le travail et les visites d’appartements, mes sorties se limitent à l’épicerie, la boulangerie et la laverie. 

‘toute mon énergie étant convoquée par mon cerveau pour tenter de trouver une solution.’ 

Je me suis promis de plus tomber amoureux, ça fait trop mal quand on doit se relever. (Ok jeu de mot) 

faut croire que les charlottes poires chocolat sont la solution pour la paix dans le monde. 

Jeanne avala une gorgée de champagne pour dissoudre la boule douloureuse qui s’était formée dans sa gorge 

comme si elle mettait des pièces dans la machine à larmes, 

C’est un pyromane déguisé en pompier. 

Cette phrase qui inverse les rôles, qui atténue la responsabilité du coupable et charge la victime.