[ Challenge d’écriture en 7 jours ] Quelque chose qui t’a fait du mal

7 days Writing prompts 

• Day 3: Share something you struggle with? How can you overcome it?
• Jour 3 : Quelque chose qui t’a fait du mal et comment tu l’as surmontée  
• Source du challenge : https://mintkth3112.wordpress.com/2021/08/09/7-days-writing-prompts/

Bonjour, bienvenue au troisième jour du challenge. Ça devient déjà ma routine, le matin je me réveille, quand ma tête est encore fraiche, j’ouvre mon iPad, y connecte le clavier, joue la musique piano douce sur Spotify et commence à voir quel est le sujet d’aujourd’hui. Comme annoncé dans l’article du Jour 1 (cliquez pour en savoir plus), j’ai écrit sur le Jour 2 en anglais et l’ai hébergé sur mon blog anglais (cliquez pour le lire si vous vous y intéressez). 

Le sujet d’aujourd’hui est “Share something you struggle with? How can you overcome it?”. Je réfléchis toujours comment traduire le mot “struggle” de l’anglais vers le français, je ne trouve jamais le terme avec la nuance équivalente. Donc j’ai mis “quelque chose qui t’a fait du mal et comment tu l’as surmontée”. Je triche un peu car j’ai utilisé le passé comme le temps des verbes. J’ai plus de confiance en partageant quelque obstacle que j’ai surmonté plutôt que celui dont je suis en train de chercher la solution. 

Je suis introvertie. Mon introversion ne me fait pas du mal, mais les attitudes des autres vers ce caractère de moi me font souffrir. Je ne compte pas combien de fois qu’on m’a questionnée pourquoi je ne dis presque rien. Non seulement les inconnus mais aussi les professeurs à l’école, et voire mes parents, quelques fois. Comme si le silence est une vraie culpabilité, je ne le comprends pas.

Il y a peut-être des raisons comme suivant : un introverti est plutôt silencieux, il s’intéresse à la conversation mais il réfléchit et il est à l’écoute, les autres sont tellement bavards qu’il n’a pas de place pour exprimer ses opinions, il ne s’intéresse pas à la conversation et les autres non plus ne font pas attention à ce qu’il veut vraiment partager, ils ne sont pas assez proches pour qu’il s’ouvre. Est-ce que chaque fois quand quelqu’un remarque une chose pareille, je devrais choisir parmi les raisons ci-dessus pour lui répondre? Si vous n’êtes pas la personne, vous ne sentirez pas le mal que ce fait apporte. Ne le considérez pas comme une bêtise, l’émotion de chacun est différente. 

Je suis qui je suis

Si vous voulez savoir comme je l’ai surmonté, il n’y a pas une réponse précise. Après des années de me demander pourquoi je suis née avec une telle personnalité, pourquoi je ne peux pas parler un peu plus, m’intégrer mieux dans une foule, un jour j’arrive à accepter et apprécier mon introversion. C’est mon caractère et pas une faute. Je ne liste pas ici les super côtés d’un introverti, car cela voudrait dire que j’ai honte des autres côtés et que je devrais trouver quelque chose pour les compenser. Aujourd’hui, je néglige les paroles des personnes qui ne me comprennent pas. Je m’ouvre à la personne qui m’écoute avec l’attention. Je lève ma tête haute et je ne sens pas embarrassée des préjugés. Je ne dois pas imiter les extrovertis et cacher ma vraie personne. Les personnes bavardes ne sont pas les seules à admirer. 

J’ai surmonté cet obstacle naturellement par comprenant que chacun est différent, chacun son caractère et l’importance est d’être vous-même. Soyez optimiste, gardez l’espoir (mais c’est normal si parfois vous le perdez), les choses dures s’arrangeront au fur et à mesure.