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"Ce que j'ai aimé, que je l'aie gardé ou pas, je l'aimerai toujours" [André Breton] . "Je suis au fond de ce que je parais en surface: douce, timide et rêveuse. Même quand la vie se fait cruelle"____ [Erik Orsenna. La grammaire est une chanson douce]
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La vie rêvée des chaussettes orphelines [2]

Bonjour,

Je continue à publier les citations que j'aime dans le livre La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille. J'ai bien fini ce livre et je l'adore beaucoup beaucoup !

La 1ère partie est trouvée ici !

"N'est ce pas étrange que ce Chris Lemoine m'écrive juste au moment où j'allais me décourager ? Drôle de coincidence. Si on croit aux coincidences. Mais je ne crois pas aux coincidences. Je ne crois pas aux hasards, ni à la chance. Je crois à l'enchaînement des événements tel que l'univers l'a prévu, à l'ordre implacable du monde où chaque mini-engrenage a sa place et son rôle à jouer et où la moindre poussière peut dérégler le mécanisme. Le battement d'ailes de papillon à Tokyo qui déclenche un cataclysme à l'autre bout du monde. Tout ça"

"- J'aime les chiffres, parce qu'ils sont sans ambiguïté. Une formule mathématique ne laisse aucune place au hasard, à la chance ou à l'imprévu. Pas de déception, il n'y a qu'un seul résultat possible. En fait, les chiffres disent toujours la vérité.
- Contrairement aux gens, c'est ça?
- Voilà"

Ah mon Dieu, quand je tape ces lignes là, ça me rappelle tellement du livre The devotion of Suspect X que je viens de lire et également écrire un article de critique. Quelle coincidence !

Cette critique (écrite en anglais) est trouvée ici !

"En plus de mes échecs à répétition pour trouver du travail, je me sens triste parce que Paris m'a déçue. La capitale française est très loin de Paris de carte postale que je rêvais de visiter enfant. Le vrai Paris laisse les crottes de chien salir les trottoirs des Grands Boulevards, ses SDF grelotter toute la nuit. Sur les grilles d'aération du métro et les rats courirs sur les rails. Les arbres y sont aussi rares que les sourires et un expresso coûte le prix d'un sac à main;"

"- J'aime bien les gens bavards. Tu n'es jamais stressé par l'idée de n'avoir rien à dire.
La remarque me surprend. Je pense exactement la même chose."

(et moi je pense exactement la même chose que les 2 personnages !)

"Tu es comme un film d'auteur ou un bouquin très littéraire : complexe et géniale, mais tu demandes un petit effort sur les premiers chapitres pour qu'on commence à t'apprécier vraiment."

"Ça va ? Je hais ces deux petits mots, cette question purement théorique en français comme en anglais, question qui n'en est pas une, qui appelle le "oui" systématiquement et irréfléchi et qui, par sa fréquence, te rappelle constamment que non, ça ne va pas et que ce n'est pas près d'aller mieux."

"Etonnant à quel point les hommes sont dirigés par leurs instincts biologiques. C'est un homme intelligent et doué, probablement capable de trouver facilement une partenaire sympa et honnête, mais il réitère la même erreur à l'infini, à savoir, faire confiance à cette personne qui le maltraite, en pensant à chaque fois que le résultat sera différent."

"C'est le problème de trop se rapprocher des gens : on finit par baisser la garde et on révèle peu à peu ce qu'on voulait cacher."